J'ajouterai que les effets de manche ne sont possibles que dans certains cas. Pourquoi une restriction? Parce que, mais c'est mon avis, je pense que les effets de manche ne sont valables que si l'avocat(-virtuel) vit sa plaidoirie, la visualise et se laisse emporter dans un élan d'éloquence.
Il est jouable, mais c'est moins beau et moins vrai, d'incorporer artificiellement des effets de ce genre dans toute plaidoirie. De les y mettre froidement te de calculer leur effet. Mais ils risquent fort d'avoir moins d'influence.
Tandis qu'un juge, si il lit votre plaidoirie et se laisse lui aussi emporter par son imagination, voit l'avocat éructer ses requêtes, ses arguments et ses effets de manche, sera pris dans le même élan qui vous a fait coucher sur le papier virtuel ces expressions.
En conclusion donc, ces effets de manche sont les bras de la plaidoirie, au même titre que l'orthographe et la synthaxe sont le grain de sa peau, que la structure est sa colonne vertébrale, l'introduction son visage, l'argumentation son tronc et la conclusion ... son derrière ... ben oui, en général l'avocat s'assied dessus à la fin de sa plaidoirie.