1 A : l’autre est trop négatif avec ma cliente.
De plus, elle affirme l’avoir entendu glisser. Il venait de se disputer et il se faisait la tête.
Le fait qu’ils boudaient est un alibi pur ma cliente quand au fait de ne pas avoir réagit tout de suite. En effet, lors de petits déboires de couple, petites engueulades, qui ne fait pas la tête et fait celui qui se moque de son partenaire de façon a ce qu’il revienne ? De plus, le fait de glisser dans la baignoire ne présuppose pas forcément des conséquences dramatiques. Il arrive de glisser sans pour autant de faire vraiment mal, mis à part peu être un bleu en forme de pommeau de douche…
Se témoignage met aussi en avant le contexte de la vie de couple de ma cliente. Après 25 ans de mariage, 3 enfants, l’amour s’amenuise, les disputes plus fréquentes… donc l’attention portée à l’autre diminue. Perception sinistre et peu optimiste, mais malheureusement réelle.
De plus, un mari absent régulièrement ne peut que rajouter à cette animosité ambiante et à la détérioration des relations conjugales.
2 A : un témoignage qui n’apporte pas grand-chose, si ce n’est ce que l’on sait déjà, une mère strict mais juste donc honnête, un père souvent absent, des disputes régulières mais normales.
Pas vraiment un témoignage excitant, mais il confirme les dires de ma cliente et de toute façon le témoignage 2 B est trop dangereux pour ma cliente…Donc pas le choix !
3 B : présente ma client comme le ciment du couple, et son mari comme un pilier de bar.
Possibilité que le mari de ma cliente soit tombé suite à un trop grand taux d’alcool.
Je choisis une ligne de défense basée sur l’aspect solide de ma cliente, une femme honnête qui "fait tourner la boutique", qui est à la fois au four et au moulin, malgré un mariage qui bat de l’aile.
Un mari trop souvent absent, qui a une tendance à boire.
Celui-ci est tombé dans la baignoire, peut-être à cause de l’alcool, et m’a cliente n’a pas réagit immédiatement car elle ne pensait pas qu’il pouvait y avoir des conséquences graves à une chute, d’autant plus qu’ils étaient en froid et qu’ils se faisaient plus ou moins la tête.
Je choisis de plaider non coupable car ma cliente ne pouvait pas savoir que son mari c’était fait mal et compte tenu de la situation familiale, d’un couple où l’amour semble avoir disparu, remplacé par une habitude de vie à deux, ma cliente semble être une femme raisonnée, qui à la tête sur les épaules, et que si elle n’a pas agit tout de suite, ce n’était pas du à une volonté de faire du mal à son mari, mais plus une volonté d’ignorer son mari qui encore une fois était peut-être saoul.